Blessures au football : causes et prévention

Selon la FIFA, une blessure en football est définie comme « toute plainte physique subie par un joueur, résultant d’un match ou d’un entraînement de football, indépendamment du besoin d’une attention médicale ou de l’impossibilité de prendre part à l’activité »(1). Les blessures sont nombreuses, de sévérité plus ou moins importante et d’origine variée : blessures osseuses, articulaires, musculaires, ligamentaires, cutanées… Voici les pires et les plus fréquentes ici.

Le football est le sport le plus populaire dans le monde. Selon la Fédération Française de Football (FFF), on recense à ce jour plus de 2 millions de licenciés en France(2).

Et pour cause, le football est un sport complet qui mêle travail d’équipe, tactique de jeu, condition physique et mentale. Mais il est aussi un sport de contact qui sollicite fortement tout le corps et sur une longue durée : marche, course, sprints, sauts, tacles, changements de directions, frappes de balle, contacts avec l’adversaire…

Sans surprise alors, le football expose à un nombre de blessure élevé. Voici quelles sont les principales blessures du footballer avec EPITACT® !

 

Caractéristiques des blessures au football

Les blessures du footballeur sont nombreuses : on attribue en moyenne 8 blessures pour 1000 heures de jeu chez les joueurs de champ, contre 4,6 blessures pour les gardiens de but(3). En termes de fréquence, les blessures sont plus fréquentes et sévères pendant les matchs que lors des entraînements(2).

Elles se situent souvent aux membres inférieurs chez les joueurs de champ, notamment aux cuisses et aux genoux. Quant aux gardiens de but, ils souffrent davantage au niveau des membres supérieurs.

Ces blessures sont classées en deux catégories : les blessures traumatiques (contacts, chocs, chutes…) et de surmenage (fatigue musculaire, usure articulaire, etc.).

Enfin, elles sont d’origine variée : entorses, fractures, claquages musculaires, ruptures ligamentaires, déchirures méniscales, contusions, luxations et problèmes de dos(4).

 

Les conséquences chez le footballeur

Une blessure au foot a premièrement des conséquences sur la santé du joueur. Selon la blessure, ce dernier pourra présenter des séquelles, potentiellement à long terme en cas d’arthrose par exemple. Ainsi, une blessure peut avoir un impact sur la carrière et sur la qualité de vie des joueurs(5).

Pour tous les joueurs, une blessure est une perte de temps car elle réduit ou annule les capacités à poursuivre la pratique et à progresser.

Chez les joueurs professionnels en particulier, elle représente également une perte d’argent.

Enfin, toute blessure peut entraver la performance personnelle comme collective. Qui dit sport collectif dit blessure qui impacte le joueur mais aussi toute l’équipe !

 

Les facteurs de blessures au foot

On distingue deux types de facteurs qui peuvent augmenter le risque de blessures : les facteurs individuels et les facteurs environnementaux(1).

Facteurs individuels liés au joueur

Il s’agit des facteurs anatomiques ou morphologiques propres à chaque joueur(6) :

  • condition physique (ex : forme musculaire, endurance…) ;
  • condition psychologique (ex : stress lié aux évènements de la vie quotidienne ou à la compétition) ;
  • fatigue associée au manque de repos entre deux matchs ou entraînements ;
  • âge : plus de blessures de surmenage chez les seniors (ex : arthrose du genou, hanche, douleurs au dos) VS plus de contusions chez les jeunes ;
  • mauvaise technique de jeu ;
  • antécédents de blessures : une blessure est souvent à l’origine d’une altération biomécanique ou d’une faiblesse musculaire, deux facteurs prédictifs de blessure. 42% des joueurs blessés ont eu une blessure de même type et au même endroit l’année précédente. Ce constat est vrai pour les claquages musculaires et les entorses notamment ;
  • qualité de la rééducation : après une blessure, une mauvaise rééducation sous-entend une mauvaise cicatrisation des lésions et un risque de se reblesser ;
  • déséquilibres musculaires (ex : entre les ischiojambiers et les quadriceps…) : les joueurs souffrant de contractures musculaires ont plus de risque d’avoir une rupture musculaire des adducteurs ou une tendinite.

Facteurs environnementaux

Ces facteurs extrinsèques peuvent impacter la condition physique et mentale des joueurs(1, 6) :

  • score (si l’équipe mène ou non) ;
  • localisation du match : jouer à domicile est souvent associé à un plus grand nombre de matchs gagnés. L’effet de foule, du voyage, la présence des familles, les tactiques spécifiques aux entraîneurs et le facteur psychologique jouent aussi un rôle ;
  • qualité de l’adversaire opposé ;
  • conditions de jeu : climat, température, altitude… ;
  • charge et l’intensité d’entraînement ;
  • équipement (ex : protège-tibias pour réduire les blessures à la jambe, taping ou orthèse pour limiter les entorses de cheville, chaussures de mauvaise qualité qui augmentent les blessures de surmenage) ;
  • type de terrain : plus de blessures par abrasion sur gazon artificiel que sur un gazon naturel ou du gravier.

 

Football et blessures à la tête

Les principales blessures à la tête chez le footballeur sont les commotions cérébrales provoquées par un choc violent qui fait que le cerveau heurte les parois crâniennes(3). On pense notamment aux coups de tête répétés dans le ballon, à ceux avec l’adversaire, aux coups de coude ou au fait de recevoir le ballon en pleine tête.

Elles peuvent provoquer des maux de tête, une perte de conscience, des vomissements, des étourdissements, etc., et avoir des potentielles conséquences neuropsychologiques(6).

 

Blessures au tronc

Selon une étude, 58 % des footballeurs ont un antécédent de pubalgie (douleur dans la région pubienne)(7). Parmi les facteurs de risque, le foot se caractérise par des appuis monopodaux alternés (accélérations, changements de direction) et des rotations rapides du tronc.

Aussi, un déséquilibre des forces au niveau du bassin (entre les adducteurs et les muscles obliques de l’abdomen) peut être en cause. En effet, le footballeur utilise constamment ses adducteurs dans la conduite de la balle, la passe latérale, le shoot et pour stabiliser le bassin en appui unipodal lors de la frappe(7, 8).

 

Blessures au dos

En général, les douleurs au dos ne sont pas causées mais réveillées par la pratique. En effet, les symptômes sont davantage liés à un problème déjà existant comme une spondylose (arthrose de la colonne vertébrale), une scoliose lombaire ou une cyphose ; deux types de déformations de la colonne vertébrale(4).

 

Blessures à l’épaule

Les principales blessures de l’épaule au football sont les fractures de la clavicule et les luxations de l’articulation acromioclaviculaire (clavicule-acromion) ou glénohumérale (glène-humérus). Elles peuvent être la conséquence d’un contact avec l’adversaire après tacle par derrière(4).

 

Blessures aux mains et poignets

Les blessures aux mains et aux poignets (ex : fracture des métacarpiens, des phalanges ou des os du carpe)(4) sont plus fréquentes chez les gardiens de but. Elles sont surtout causées par les réceptions de balle, et plus généralement par les chutes ou le contact avec un autre joueur(3).

 

Blessures aux cuisses au foot

La blessure des ischiojambiers est le premier diagnostic de blessure en football(9). De manière générale, toutes les lésions musculaires au niveau des cuisses sont fréquentes chez le footballeur(10). Selon une étude, 57 % des blessures touchent les ischiojambiers, 25 % les quadriceps et 18 % les adducteurs(2). Les blessures sont souvent :

  • des contusions, c’est-à-dire des coups ou chocs violents qui peuvent causer une douleur et un hématome au point d’impact(4) ;
  • une rupture du tendon quadricipital (tendon du quadriceps qui s’insère sur la rotule)(8) ;
  • un claquage musculaire, soit la rupture de fibres musculaires qui se produit lors d'un effort de forte intensité ou d’un étirement excessif. Il provoque une douleur subite intense, voire une déchirure musculaire.

 

Blessures du genou au foot

Le genou est l’articulation la plus touchée au football. Il est la cible de 22 % des blessures du membre inférieur, avant la cheville (12 %) et la hanche (4 %)(1). Une douleur au genou peut être liée à :

  • L’entorse du genou, qui atteint les ligaments croisés et/ou les ligaments latéraux(4). Elle se caractérise par un étirement, une déchirure ou une rupture ligamentaire. Elle se produit en cas d’hyperextension du genou (ex : shoot dans la balle) ou de torsion (ex : le crampon reste coincé dans le sol)(6).
  • L’arthrose du genou(5) est une blessure de surmenage articulaire. Elle est favorisée par une utilisation intense et répétée des genoux, et favorisée par des blessures méniscales ou ligamentaires d’ailleurs répandues au foot ;
  • Les déchirures méniscales(4), causée par une torsion brusque du genou alors que le pied est appuyé au sol. Elles peuvent aussi être liées à l’usure des ménisques et sont donc parfois associées à l’arthrose ; -
  • Chez l’adolescent sportif, la maladie d’Osgood-Schlatter est la cause la plus fréquente de douleur au genou.

 

Blessures au mollet

  • La tendinite d’Achille provoque une douleur derrière la cheville. Elle est causée par la sollicitation excessive du pied (surentraînement) ou par un effort soudain (course, accélérations brusques, impulsions…)(11). Son risque est augmenté en cas de mauvaise surface de terrain, de mauvaises chaussures et de mauvais échauffement(4).
  • L’élongation, la crampe ou la contusion du muscle triceps sural attribuée à une mauvaise technique et à un échauffement insuffisant(4).

 

Blessures à la cheville au foot

L’entorse est la plus fréquente des blessures à la cheville chez le footballeur. Il s’agit d’un étirement brusque des ligaments internes ou externes qui conduit à une élongation, une déchirure, voire une rupture ligamentaire. L’entorse de cheville expose à un risque de récidive plus élevé(6). Elle est souvent liée à une torsion de cheville pendant la course ou par un mauvais tacle de l’adversaire(4).

 

Le pied du footballeur

Enfermés dans les crampons, soumis à courir de longue distance, à sauter, à changer de directions brutalement, à s’arrêter net… les pieds du footballeur sont mis à rude épreuve(12) :

  • Mycoses plantaires ou entre les orteils (appelée pied d’athlète) : elles sont favorisées par la macération de la peau dans les chaussures de foot à cause de la transpiration ou d’un mauvais séchage des pieds après la douche ;
  • Hématomes sous-unguéaux, voire décollement de l’ongle : les ongles bleus sont causés par les pressions et les chocs répétés contre le bout de la chaussure, notamment lors de la frappe de balle ;
  • Décollement des ongles (onycholyse) qui peuvent aboutir à leur chute ;
  • Inflammation de la peau sous l’ongle (onyxis) ;
  • Durillons, à cause des appuis prolongés sur les pieds pendant les matchs et les entraînements ;
  • Verrues plantaires, favorisées par l’humidité et transmises par les sols des vestiaires ;
  • Fasciite plantaire, favorisée par la station debout prolongée et les sauts répétés(13) ;
  • Fractures de stress des métatarsiens(4), liés aux microchocs répétés.

 

Prévention des blessures au foot

Pour les joueurs comme pour les entraîneurs, il est important de connaître quelques moyens de prévenir les blessures au football. En effet, un bon programme de prévention permet de prévenir les blessures ou leur récidive et les complications associées. Par exemple(1, 2, 5) :

  • Individualiser l’entraînement permettrait de cibler les points d’amélioration de chaque joueur. En effet, chaque joueur a des capacités et des exigences uniques sur le terrain du fait du poste occupé ; il convient donc de travailler sur le physique, la technique, la tactique de jeu, etc.
  • Bien soigner une blessure : une blessure mal soignée risque d’entraîner un déficit de force et ainsi favoriser une nouvelle blessure. Même si les temps de rééducation sont parfois longs, il convient de les respecter ; - Adopter un programme d’échauffement généralisé ;
  • Mettre en place des exercices de renforcement musculaire (ex : gainage, nordic hamstring exercise…), des étirements et des exercices de technicité (course, sauts, sprints etc.) ;
  • Pratiquer régulièrement des exercices proprioceptifs et d’équilibre pour prévenir certaines blessures spécifiques comme aux ligaments croisés ou à la cheville ;
  • Sensibiliser via la mise en place d’une formation médicale pour faire comprendre les mécanismes de blessures et faciliter la prévention.

À savoir que ces dernières années, la Ligue de Football Professionnel a mis en œuvre un logiciel médical commun à l’ensemble des clubs nommé Askamon. L’objectif est d’avoir un suivi médical rigoureux des joueurs professionnels afin d’identifier les risques particuliers auxquels il est exposé, et de mieux prévenir les nouvelles blessures(2).

 

Dispositifs de prévention des blessures au football par EPITACT®

EPITACT® est un laboratoire spécialisé dans l’innovation de dispositifs de soin pour des applications médicale et sportives. Il détient un savoir-faire historique basé sur l’association de gels de silicone aux propriétés uniques et de tissus techniques proprioceptifs. Les technologies développées dans ce laboratoire français conviennent aux sports les plus intenses comme le football.

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*Ces solutions sont des dispositifs médicaux de classe I qui portent au titre de la règlementation le marquage CE. Lire attentivement la notice d’utilisation. Fabricant : Millet Innovation. 04/2024

 

Sources :

(1)Zouhal H, Coppalle S, Ravé G, Dupont G, Jan J, Tourny C, et al. Football de haut-niveau : analyses physique et physiologique – blessures et prévention. Science & Sports. sept 2021;36(4):332‑57.

(2)Feller M, Kuentz P, Orhant E. Traumatologie du footballeur professionnel en France : étude rétrospective sur les saisons 2016/2017 et 2017/2018 à propos de 17 clubs de ligue 1 et ligue 2. Journal de Traumatologie du Sport. 1 juin 2019;36(2):75‑85.

(3)Letiexhe A, Delvaux F, Schwartz C, Croisier JL, Forthomme B, Bury T, et al. Gardiens de but en football : caractéristiques et pathologies spécifiques. Journal de Traumatologie du Sport. 1 mars 2021;38(1):28‑36.

(4)Chomiak J, Junge A, Peterson L, Dvorak J. Severe Injuries in Football Players. Am J Sports Med. 1 sept 2000;28(5_suppl):58‑68.

(5)Koch M, Klügl M, Frankewycz B, Lang S, Worlicek M, Popp D, et al. Football-related injuries are the major reason for the career end of professional male football players. Knee Surg Sports Traumatol Arthrosc. 1 nov 2021;29(11):3560‑8.

(6)Dvorak J, Junge A. Football Injuries and Physical Symptoms. Am J Sports Med. sept 2000;28(5_suppl):3‑9.

(7)Bouvard M, Lippa A, Reboul G, Lutz C. La pubalgie du sportif. Journal de Traumatologie du Sport. 1 juin 2012;29(2):105‑28.

(8)Puig PL, Trouve P, Savalli L. La pubalgie : du diagnostic au retour sur le terrain. Annales de Réadaptation et de Médecine Physique. 1 août 2004;47(6):356‑64.

(9)Dandrieux PE, Tondut J, Nagahara R, Mendiguchia J, Morin JB, Lahti J, et al. Prédiction des blessures des ischiojambiers en football à l’aide d’apprentissage automatique : étude préliminaire sur 284 footballeurs. Journal de Traumatologie du Sport. 1 juin 2023;40(2):69‑73.

(10) Badri T, Taleb Mazeh M, Debbabi M, Jones M, Marrak H. Pathologie dermatologique du pied dans une équipe de football professionnel. Annales de Dermatologie et de Vénéréologie. 1 déc 2015;142(12, Supplement):S582‑3.

(11)Sancerne A, Kaux JF. Revue épidémiologique des tendinopathies les plus fréquentes. Journal de Traumatologie du Sport. 1 déc 2015;32(4):223‑8.

(12)Dalibon P. Affections rhumatologiques du pied. Actualités Pharmaceutiques. oct 2018;57(579):50‑3.

(13)Bartold SJ. Fasciite plantaire. Le fascia plantaire comme source de douleur : biomécanique, signes cliniques et traitement. EMC - Podologie. juin 2005;1(2):29‑41.

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